La réalité de l'esclavage

Publié le par seconde-deux

La réalité de l'esclavage

L'esclavage a été un des plus grand fléau de ce monde, sa définition est claire à présent :

L'esclavage est l'état d'une personne qui se trouve sous la dépendance absolue d'un maître qui a la possibilité de l'utiliser comme un bien matériel. Il est la privation de la liberté de certains hommes par d'autres hommes, dans le but de les soumettre à un travail forcé, généralement non rémunéré. Juridiquement l'esclave est considéré comme la propriété de son maître. A ce titre, il peut être acheté, loué ou vendu comme un objet.

La traite atlantique consiste à déplacer par la force des populations du continent africain vers le continent américain. La traite négrière a débuté au XVème siècle et s'est achevée au début du XIXème siècle. Au total environ 15 millions d'Africains ont été vendus et déportés. Les principaux ports français de la traite négrière sont Nantes (avec 43 % des navires négriers), Bordeaux, la Rochelle et le Havre (12 % des navires négriers). D'autres pays comme le Portugal, l'Espagne et l'Angleterre ont participé à la traite.

Les navires partaient des ports français chargés d’alcool, d'armes et de tissus.

Après un voyage de quelques semaines, les bateaux arrivaient sur les côtes africaines, entre le Sénégal et la Cote d'Ivoire, et les négriers européens échangeaient des esclaves contre leurs marchandises. Ils restaient en moyenne 4 mois en Afrique et achetaient environ 312 esclaves. L'entassement à bord était la règle pour rentabiliser au maximum la traversée. Les navires comme la Marie-Séraphique étaient organisés pour accueillir environ 13 garçons, 9 filles, 50 femmes et 196 hommes.

Durant la traversée de l'Atlantique pour aller en Amérique, plus de 10 % des Africains mourraient et ce, à cause des mauvaises conditions de transport. En effet, l'hygiène était très mauvaise (esclaves entassés, cales non saines) et associée au manque de nourriture et d'eau propre entraînait la contraction de nombreuses maladies comme le scorbut. En plus des désastreuses conditions de vie, les esclaves étaient enchaînés avec des fers et subissaient de nombreuses tortures.

Le nombre de déportés d'Afrique est :

-Sénégamibie = 756 000 africains

-Sierra Leone = 389 000 africains

-Liberia = 337 000 africains

-Côte de l'or = 1 209 000 africains

-Baie du Bénin = 1 999 000 africains

-Baie de Biafra = 1 595 000 africains

-Afrique du centre ouest = 5 695 000 africains

-Afrique du sud ouest = 543 000 africains

-Sainte-Hélène = 51 000 africains

Le nombre d'africains arrivés au Amérique :

-États du Nord des États-Unis = 27 000 africains

-Baie de Chesapeake = 129 000 africains

-Carolines et Géorgie = 211 000 africains

-Golfe du Mexique = 22 000 africains

-Colombie et Venezuela = 300 000 africains

-Colonies Britanniques = 73 000 africains

-Surinam = 294 000 africains

-Amazonie = 142 000 africains

- Pernambouc = 854 000 africains

-Bahai = 1 572 000 africains

-Brésil du Sud-Est = 2 296 000 africains

La réalité de l'esclavage

Dans les colonies les esclaves étaient entravés, enchatonnés, et étaient aussi exploités tels des bêtes dans les colonies aux Antilles, au Brésil, en Amérique du Nord, mais aussi à la Réunion ou à l’île Maurice dans l’Océan Indien. Réduits en esclavage, ils travaillent sous la contrainte, dans des conditions le plus souvent très dures : en moyenne, l’espérance de vie d’un esclave de plantation ne dépasse pas dix ans. Les marchandises produites par les esclaves (sucre, café, cacao, coton, tabac…) sont exportées vers l’Europe pour y être vendues. La vie des esclaves dans les plantations est très difficile et beaucoup meurent d’épuisement. Dans les colonies françaises concernées par l’esclavage (Antilles, Guyane, Louisiane, Réunion), la vie des esclaves est réglementée par le Code Noir, promulgué en 1685 à l’époque de Louis XIV. Ce code reconnaît la personne de l’esclave mais fait preuve aussi d’une dureté impitoyable, notamment en cas de désobéissance. Parfois, les esclaves peuvent être affranchis et vivre alors comme des hommes libres.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article